Les sons
audibles sont provoqués par les vibrations de l'air arrivant aux
oreilles. En électroacoustiques, les microphones transforment ces
vibrations en variations de courant électriques et les
haut-parleurs font l'inverse. Le courant électrique généré par
les microphones est analogique. Pour transformer ce signal
analogique en données numériques, il est nécessaire de l'échantillonner
et de le coder.
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L'échantillonnage
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Il
consiste à observer le signal à des intervalles de temps réguliers
et rapprochés.
Les
limites de l'audition humaine vont de 20 Hz à 20 000 Hz (20 KHz)
environ. Pour atteindre un niveau de qualité satisfaisant la fréquence
d'échantillonnage des CD est de 44,1 Hz sur 16 bits.
Pour
atteindre un niveau, l'échantillonnage doit représenter au
minimum le double de la plus haute fréquence de son échantillonné.
Elle correspond au double de la plus haute fréquence audible par
l'oreille.
Dans ces conditions, un enregistrement de 10 minutes
représente un volume de 10 Mo dans la mémoire.
Les
enregistrements DAT ont une fréquence d'échantillonnage de
48 Hz
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WAV : |
La
structure d’un échantillon .WAV comporte les informations
suivantes : la fréquence d’échantillonnage, le nombre de bits
sous lequel est codé l’échantillon (8 ou 16), le type de
signal (monophonique ou stéréophonique) et des données
contenant de informations sur l’existence de boucle (ou loop),
sans compression et « originellement vierge ».
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Les
pistes des CD audio sont considérées par l'ordinateur comme
des fichiers avec extension « .CDA » ».
Les fichiers « .CDA » ne sont pas, à proprement
parler, de vrais fichiers. Ils ressemblent plutôt à des
raccourcis pointant sur l'information sans la contenir eux-mêmes.
Un raccourci pointe vers un fichier; un fichier « .CDA »
joue le même rôle pour un CD audio et pointe simplement vers
la piste et le secteur d'un disque où commence un morceau.
Quand
vous explorez un CD audio avec l'Explorateur Windows, vous voyez
qu'il contient des fichiers .« .CDA ». Un double
clic sur un de ces fichiers lancera la lecture de la piste
concernée. Copiez ce fichier sur votre disque dur et enlevez le
CD: c'est une toute autre histoire. Au mieux, le lecteur
rapportera que le CD concerné est absent, au pire, il lancera
la lecture à partir du même point sur n'importe quel CD audio
présent dans le lecteur à ce moment-là.
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Les
formats compressés : |
Les
formats MP3 et OGG sont des formats compressés destructeurs
relativement en théorie.
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« MP3 » |
C'est le
format de compression sonore le plus répandu sur internet. Les débuts
de l'ère « MP3 », il y a quelques années ont vu la naissance d'une
multiplicité de logiciels de lecture audiovisuelle, parmi
lesquels un des tout premiers, Winamp. Gratuit et facile à
manier, adopté par la quasi totalité des internautes, ce petit
lecteur avait séduit tous les férus du téléchargement.
Toujours est-il qu'il n'a pas su s'adapter à la concurrence de
Windows Media Player, qui était plus complet et qui bénéficiait
du monopole Windows. Malgré les améliorations apportées, la
nouvelle version de Winamp, lancée il y a presque un an ne change
rien à la donne. Apparaît également le Music Match Jukebox.
Lorsque
l’on extrait un morceau musical d’un CD par exemple, il vaut
mieux l’enregistrer en « WAV » et l’éditer ainsi,
puis le compresser après. L’expérience des diaporamistes est concluante. La bande
son doit être réalisée en « WAV » et puis être compressée, soit
en « MP3 », soit en « OGG ».
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« OGG
vorbis »
: |
Format de
compression proposant un rapport espace/qualité intéressant mais
qui a peine à s'imposer.
Le format « OGG vorbis
» permet de générer des fichiers jusqu’à 38 % plus
petits qu’un fichier « MP3 » pour une écoute identique, voire supérieure
au « MP3 ».
Pour un
fichier « WAV » de 10 Mo, un « OGG »
à 500 kbps = 2.73 Mo
Pour un
fichier « WAV » de 10 Mo, un « OGG »
à 112 kbps = 0.71 Mo
La
compression « OGG » est tellement bonne que bien malin celui qui
pourra trouver une différence à l’écoute sur un ordinateur équipé
de très bonnes enceintes à partir de 112 kbps. La lecture se fait
par « Winamp » ou http://firmouvy.udev.org/
ou bien entendu « Audacity »
Ce format
est très bon et libre de droits. Le site Orgvobis fournit un
filtre supplémentaire pour Cool edit… « Audacity »
lit et édite
sans problème la compression « OGG ».
Elle se fait à partir du fichier « WAV »
On peut rééditer
un fichier « .OGG » sans dégradation ce qui n’est pas le cas du
« .MP3 ».
Le Media
player de Windows est très lourd (ne lit pas les « .OGG ») et peut être
avantageusement remplacé par Winamp, Zinf, Sonique…
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« WMA »
: |
Format de
compression audio de Microsoft. Le premier avantage de Windows
Media Player est qu'il est intégré à Windows XP ainsi qu'à
Internet Explorer dans lesquels Windows Media Player est capable
de lire sons et vidéos. Prenant en charge la majorité des
fichiers multimédias existants, le lecteur multimédia intégré
dans Windows lit indifféremment les fichiers disponibles
localement sur le disque dur de la machine ou ceux diffusés sur Internet en
streaming. (lecture du fichier directement pendant le
téléchargement).
Windows Média
Player reconnaît : « AVI »,
« ASF »,
« WAV »,
« WMA »,
« MPG »,
« MP3 »,
« AU »,
« MPE »,
« MID » ou
encore « AIFF. En revanche, il n'est pas compatible avec les
fichiers au format « OGG
Vorbis ». Il sait aussi se transformer en
tuner pour les radios Internet en donnant accès à un très grand
nombre de stations en lignes françaises et étrangères. Windows
Média Player est organisé en modules regroupés au sein d'une même
interface. La navigation entre ces derniers
s'effectue via sept boutons situés sur la gauche de la fenêtre
du logiciel.
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« ATRAC »
: |
Format
compressé de Sony.
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« WMV »
: |
Format de
compression vidéo de Microsoft.
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« Codec »
: |
Algorithme
de compression et de décompression
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« Streaming »
: |
Lecture du
fichier directement pendant le téléchargement.
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« Tag »
: |
Informations
personnalisables contenues dans le fichier musical, donnant des
renseignements
sur l'artiste, l'album, le nom du morceau...
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Didacticiel
réalisé pour la valise pédagogique
de
la Fédération Photographique de France
par
Laure Gigou en 2006.

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