Le fondu enchaîné et la troisième image :
Pour éviter, lors de la projection, le désagréable « trou noir » entre deux images sur l'écran, l'utilisation astucieuse de deux projecteurs a permis, de créer des effets en fondu-enchaîné qui donnent à l'image devenue fluide une dimension nouvelle.
Ainsi, en fondu enchaîné, il faut songer à l'image intermédiaire, la « troisième image », celle qui occupe l'écran juste avant que l'enchaînement ne s’opère. Il faut, à ce propos, éviter les associations disgracieuses. Pour cela, à la prise de vue, on doit penser à la bonne superposition du sujet, ou bien assurer un décalage, afin de mettre en valeur l'image intermédiaire.
Le fondu est variable et dépend uniquement du goût de l'auteur. Il va du passage immédiat (cut) d'une diapositive à l'autre, au passage durant plusieurs secondes.
Ceci permet un grand nombre d'effets spéciaux tels que
- la superposition (de titres par exemple),
- le scintillement,
- la présentation d'une « troisième image « etc.
Tout cela assure un rythme nuancé de l'œuvre. Avec le numérique d’autres effets de transitions peuvent être choisis. Ceux-ci doivent être justifiés dans le discours général. Le recours à des effets divers et variés peut non seulement nuire à la lisibilité de l’image mais également lasser le spectateur.
Beaucoup de gens commencent dans cette technique en voulant sonoriser leurs photos de vacances. On regroupe l'ensemble et on le projette en l'accompagnant d'une petite musique. Cela ! c'est le point de départ. Il ne s'agit pas de diaporamas mais de simples montages sonorisés. Il faut bien faire la différence.
Le passage au diaporama, proprement dit, se fait lorsque un vacancier projette ses diapos dans un club et qu'on lui propose alors d'aller plus loin, d'approfondir la réalisation. C'est souvent à partir de cette étape que l'on devient diaporamiste.
|